Les Belges achètent de plus en plus une deuxièmes habitation,mais qu’en est-il en cas de conflit avec le locataire ?

L’acquisition d’une seconde propriété est devenue une réalité pour nombre de Belges. Un emprunt hypothécaire sur quatre sert à l’achat d’une deuxième habitation qui est généralement ensuite louée.


Alors que les profits sur les marchés financiers sont minimes et que les taux d’intérêt des crédits hypothécaires atteignent un niveau historiquement bas, il est actuellement particulièrement judicieux d’investir dans l’immobilier. De fait, nombreuses sont les personnes qui achètent une propriété pour ensuite la louer.

Dans ce cas, en tant que propriétaire, vous êtes tenu(e) de souscrire une assurance incendie, à l’instar du locataire. Vous pouvez également opter pour une clause d’« abandon de recours » dans votre assurance incendie en vertu de laquelle la responsabilité du locataire est assurée pour les dommages causés à votre propriété. De cette manière, vous êtes sûr à 100 % que le locataire est en règle en termes d’assurance incendie. Si vous êtes copropriétaire (p.e. dans un immeuble), vous êtes généralement assuré en tant que propriétaire dans le cadre d’une police globale. Le locataire est dans ce cas tenu de contracter une assurance incendie.

40% des propriétaires rencontrent des problèmes avec les locateurs

Malheureusement, la location ne se passe pas toujours comme prévu. Il ressort d’une étude antérieure de Market Probe que 40 % des propriétaires rencontrent des problèmes avec leurs locataires, soit parce que les loyers ne sont pas payés, soit parce que les locataires ont causé des dommages au bien, etc... Cette étude a déjà quelques années, mais la situation n’est pas différente aujourd’hui..

Une assurance spécifique pour le bailleur constitue peut-être la solution.  Différentes compagnies d’assurance proposent ce type de police.  Il est important de comparer les différentes conditions. Il existe une grande différence entre les indemnités versées par les compagnies d’assurance en cas de litige. En d’autres termes, les compagnies « plafonnent » leurs interventions.

Certaines d’entre elles facturent une prime forfaitaire, tandis que d’autres fixent la prime en fonction du loyer (par exemple 5 %). L’investissement que représente cette prime en vaut assurément la peine, surtout sachant que l’intervention d’un avocat peut facilement coûter au moins 1000 euros. Cette dernière vous permettra peut-être d’obtenir gain de cause devant les tribunaux et d’intenter un recours contre le locataire, mais que faire si le locataire ne dispose pas de ressources financières suffisantes ?

Cette assurance peut intervenir si :

- Le locataire ne paie pas son loyer mensuel.
- Les dégâts locatifs sont supérieurs à la garantie.
- Le contrat de location est résilié de manière anticipée.
- Vous êtes en conflit avec le locataire.
- L’assistance d’un spécialiste est par exemple requise.

Pour en savoir plus sur l’assurance bailleur, n’hésitez pas à nous contacter. Nous rechercherons pour vous les meilleures conditions.